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L'exploitation de l'or :

L'or est exploité à partir de minerai proche de la surface ou en profondeur.
On peut aussi trouver de l'or dans les rivières.

Dans le premier cas les mines sont à ciel ouvert, mais le plus souvent les mines sont souterraines et profondes.

On extrait en moyenne 10 à 20g d'or pour une tonne (1000kg) de minerai.

Chaque année on extrait 1 500 T d'or de la terre.

C'est l'Afrique du sud qui produit le plus d'or : 700 T par an.

En France on peut trouver de l'or dans le Limousin et les Pyrénées.
 
 

Quelques techniques d'exploitation .

Dans les mines profondes on utilise actuellement des machines puissantes, mais depuis l'antiquité les hommes ont imaginé diffétentes techniques.

1) L'orpaillage à la peau de mouton :

il se pratiquait dès l'antiquité dans les petites rivières à courant rapide .

On installait une peau de mouton tendue avec des piquets dans un endroit resserré de la rivière.

L'eau était ralentie par la peau de mouton et les paillettes d'or très denses se déposaient au fond de peau de mouton. Le sable et la boue, moins denses se deposaient à la surface de la fourrure.

Ensuite on lavait la peau de mouton en surface pour enlever les saletés, l'or restait au fond du pelage. La peau de mouton prenait alors des reflets d'or.

On brûlait la peau puis on lavait les cendres dans une batée (sorte de chapeau chinois ou de poêle à frire sans manche), les particules d'or restaient au fond tandis que les cendres plus légères étaient expulsées de la batée.

C'est peut être cette technique qui a inspiré des légende comme celle de la toison d'or.
 
 

2) L'orpaillage à la batée :

Une batée est un récipient qui ressemble à un chapeau chinois. L'orpailleur prélève des boues et du sable dans la rivière avec sa batée, puis il l'agite en faisant des mouvements tournants. L'eau, le sable et la boue sont expulsés de la batée car ils sont moins denses que l'or, et l'or reste au fond. L'orpaillage à la batée est encore pratiqué par des amateurs.
 
 

3) l'arrastra :

Au temps de la ruée vers l'or en Californie, Les Mexicains utilisaient un instrument appelé l'arrastra. Il servait à broyer le quartz (roche transparente qui ressemble un peu à du verre) qui renfermait parfois de l'or. Une mule tirait de lourds rochers qui écrasaient le quartz et libérait l'or.
 

4) les écluses ou sluice :

Les mineurs faisaient ou font couler de l'eau dans une rigole inclinée comportant de petites rainures qui interceptent l'or tandis que le sable, plus léger, est entraîné par l'eau.
 

5) L'amalgame :

C'est la technique la plus récente, on l'utilise depuis cinquante ans environ, mais c'est aussi la plus dangereuse. Elle est surtout pratiquée en Amazonie. L'orpailleur prélève les paillettes et la boue à la batée.Il y ajoute ensuite du mercure. Le mercure et l'or forment une pâte molle : un amalgame. Cet amalgame est lavé puis chauffé. Le mercure s'évapore, il reste une goute d'or qui durcit en refroidissant.

Ce procédé est dangereux pour la santé et très polluant.

Pour en savoir plus et avoir des vues panoramiques de mines et du musée d'Oakland :

http://www.museumca.org/goldrush/qtvr.html

Romain, Aude, Mélissa M (CM1)